
Foire aux questions
Association Suisse Romande Assistance Sexuelle et Handicaps
Toute personne majeure en situation de handicap qui en exprime le désir, quelque soit son orientation sexuelle ou son identité de genre. La demande peut être individuelle ou en couple.
Oui mais avec discernement. Bien souvent, le projet est préparé en amont avec le tuteur ou le représentant légal, ainsi que l’équipe soignante ou éducative. Ces derniers doivent être convaincus que cela peut apporter un bénéfice à la personne concernée. Une décharge prouvant leur accord peut être signée.
La sexualité forme un monde vaste et complexe. Si l’on prend la précaution de préparer avec soin une rencontre orientée sur la sensualité et le plaisir, si l’on se fait suffisamment confiance pour oser partager ses sensations et s’il n’y a pas de contre-indications majeures, il ne devrait pas y avoir d’obstacles incontournables.
Il s’agit d’un service professionnel. Le fait qu’il soit rémunéré contribue à l’indépendance des deux parties et rappelle le caractère spécifique de cette rencontre.
C’est une activité exercée avec professionnalisme, mais les assistantes et assistants ont une autre profession qui est leur principale source de revenus.
Ce sont des femmes et des hommes qui considèrent que la sexualité et la sensualité sont essentielles pour une vie épanouie et désirent s’engager pour un monde plus juste sur ce plan. Pour donner forme à leur conviction, ils et elles ont suivi une formation d’environ 150 heures, dispensée sur une année, et obtenu la certification de Corps Solidaires qui garantit la qualité de leur accompagnement.
L’assistance sexuelle est avant tout une proposition de rencontre et ne saurait se résumer à un catalogue de prestations. Il n'y aucune obligation de résultat, ni d'un côté ni de l'autre.
Une rencontre préliminaire a lieu afin d’entendre les attentes et les besoins des bénéficiaires et de déterminer si l’assistante ou l’assistant peut y répondre.
Au domicile des bénéficiaires ou en institution, ou encore à l’hôtel si aucun lieu adéquat ne peut être trouvé. Ce lieu doit respecter les conditions d'hygiène et garantir l’intimité et la confidentialité de la prestation.
En Suisse, oui. Elle a un statut juridique différent selon les Cantons mais c’est une activité tout à fait légale.
En France, l’assistance sexuelle est une pratique sociale existant depuis une dizaine d’années sans que cela pose de problème. Cependant, d’un point de vue strictement juridique, elle est associée au travail du sexe et on peut dire que l’offre de l’assistance sexuelle est autorisée mais que le recours à l’assistance sexuelle ne l’est pas. C’est une situation contradictoire et les associations militent pour faire évoluer la législation.
Nous étudions tous les appels et tentons d’y répondre au mieux, en fonction de l'orientation sexuelle, de l'âge et de la zone géographique. Malheureusement, il y a un nombre insuffisant d’assistantes et assistants sexuels sur les différents territoires pour répondre à toutes les demandes.
Les membres de l’association qui traitent les courriels et les appels téléphoniques sont bénévoles (à la différence des assistants et assistantes sexuelles qui sont rémunérées). Ces bénévoles donnent de leur temps pour répondre à vos premiers messages : vous comprendrez qu’il se passe parfois plusieurs jours, voire deux ou trois semaines, avant d’avoir un retour. Nous vous remercions de prendre patience.
Nous avons choisi de ne pas annoncer le prix d'une séance, car il s'agit d'une rencontre privée et intime entre bénéficiaire et assistant ou assistante sexuelle.
Son coût global s’établit lors de l’entretien préalable et ne dépend pas des actes réalisés. Au montant fixé s’ajoutent les frais de déplacement.